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Des études suggèrent que l'obésité pourrait être « transmise » de la mère à l'enfant. Le microbiote maternel étant le principal déterminant de la colonisation intestinale de l'enfant, la transmission d'une « signature » du microbiote maternel de l'obésité à son enfant pendant la période périnatale pourrait potentiellement affecter son métabolisme.

Comment pouvons-nous mieux encourager nos enfants à adopter de saines habitudes alimentaires ? Les habitudes alimentaires malsaines, caractérisées par une consommation excessive d'aliments transformés très appétissants (riches en sucre et en matières grasses), sont très répandues chez les enfants du monde entier. Une mauvaise alimentation au début de la vie a un impact profond sur la programmation métabolique et le développement du cerveau du nourrisson, augmentant le risque d'obésité plus tard dans la vie et de troubles cognitifs associés, notamment l'attention, les fonctions exécutives et la prise de décisions.

Le neurodéveloppement humain se produit du début de la grossesse jusqu'au début de l'âge adulte. Pendant ce temps, le cerveau en développement est sensible à l'influence de l'environnement à plusieurs reprises. De tels environnements peuvent affecter les sens, le langage, l'apprentissage, la mémoire et la pensée de haut niveau. Nous savons que le mélange d'organismes bénéfiques présents dans notre intestin, le microbiome, joue un rôle dans le développement du cerveau jusqu'à l'âge de trois ans au moins. Cependant, on ne sait pas si le microbiome a un impact durable sur le développement du cerveau au-delà de la petite enfance.